
Mon cousin Vincent, instituteur au village, commentait avec son fort accent et sa gouaille pied noir caractéristique, l'ouvrage en moquant le maire Victori, sur le ton, il nous a fait le Rhone, avec ces murs en béton.
Ouafya, nous gardait dans la journée, alors que nos parents travaillaient, elle était un peu notre jeune mère, notre compagne de jeu, notre grande soeur. Plus tard, elle épousa Bouhadjar, une sorte de Kabyle Rock and Roll, dont nous eumes des nouvelles vers 1982 alors que beaucoup d'Algériens lassés de la dé-colonisation cherchaient à renouer contact avec leurs anciens oppresseurs.
La voix de Ouafya, chantant des mélopées étranges alors que nous résistions au sommeil de la sieste obligatoire de l'après midi, reste un souvenir obsédant des jours de grande chaleur, lorsque le ticouk nous reprend, même ici en France !
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